Comme chaque mardi

Court métrage chorégraphique

  • Juin 2017
  • Forme croisée entre l’écriture, la danse contemporaine et la vidéo

Programme intégral

Rétrospective

Une répétition avec les résidents du foyer-logement pour personnes âgées Arpavie – Gustave Prost.

A PROPOS DU PROJET

Le projet « Comme chaque mardi » est né d’une volonté à la fois simple et ambitieuse : investir les laveries automatiques réparties dans différents quartiers de Villeurbanne pour les transformer en un espace d’expression et de création.

L’association Paroles de Plumes ECT…a recueilli la parole, sous forme d’ateliers d’écriture de personnes en attente de leur linge ; la Cie A petits pas, quant à elle, la retranscrit chorégraphiquement par la réalisation d’un court métrage.

Un rituel universel et intemporel qui se décline en six chapitres (reprenant les thématiques des ateliers d’écriture) avec un fil rouge mais pouvant avoir chacun son identité propre.

Propos artistique

C’est l’histoire… Non, ce n’est pas l’histoire mais une multitude d’histoires, comme une migration de souvenirs. Des destins croisés, du linge tout en couleur, des générations, des mémoires, des savoirs, des récits qui tournent au rythme du tambour de la machine à laver. Un court métrage sur l’universalité de cette nécessité : laver son linge. Il analyse les pratiques actuelles, anciennes et futures, ce qu’elles véhiculent pour chacun à travers son histoire, les liens perdus, recréés et la place de l’intimité dans l’espace de la laverie. Il explore la relation avec cette machine à laver, machine hypnotique visuellement et dans sa sonorité. Il décrypte la symbolique liée à la notion de propreté et à la résonance de l’expression « laver son linge sale en famille ». Enfin, le sujet met en lumière les personnes qui utilisent ces lieux régulièrement ou occasionnellement.

RESI’DANSE

Un projet spécifique dans un projet global

Ce projet s’inscrit dans un processus d’ouverture et de décloisonnement, dans une volonté d’atteindre de nouveaux publics. Cette approche illustre la volonté de la Cie d’être ancrée dans la cité, près du public, de créer du lien, du dialogue et de nourrir sa recherche artistique. Il est porteur de dynamismes individuels et collectifs.

« Il s’agit d’offrir un endroit de partage et d’échange. Avec un groupe de participants qui croise les générations (trois générations sont présentes dans l’établissement Arpavie Gustave Prost), je souhaite laisser naître une parole dansée, une expression intime de chacun ; une poésie du geste. Enfin, la rencontre avec les danseurs professionnels permettra de se rapprocher, d’ouvrir les portes, de décloisonner, de faire circuler, de créer du lien, d’oser faire le premier pas dansé ! » Sandrine Aldrovandi

Un réel partenariat entre la Cie A petits pas et la résidence ARPAVIE

La Cie A Petits Pas a été accueillie au sein de l’établissement de janvier à avril 2017. Durant cette résidence, la chorégraphe a eu pour objectif de réaliser une création originale sous forme d’un court métrage chorégraphique en sensibilisant et initiant le public à la danse contemporaine. Il a s’agit d’offrir aux résidents une diversité de propositions artistiques et ainsi ancrer le processus de création dans une réalité.

Autour du travail de création avec les danseurs professionnels et les habitants en résidence dans la structure, la Cie a proposé des rencontres avec le public, des ateliers d’écritures, des ateliers chorégraphiques, des expositions photographiques ainsi que la projection du court métrage.

Dans le cadre d’une démarche volontariste, les résidents de l’établissement ont intégrés totalement à ce projet. Ils ont pu assister aux ateliers proposés en tant que participants mais également aux répétions des danseurs et des tournages en tant que spectateurs et regards extérieurs, que ceux-ci aient eu lieu au sein même de l’établissement ou en dehors.

L’objectif des ateliers de mise en mouvement n’a pas été de reproduire un geste de façon esthétique selon des critères techniques extérieurs mais de le restituer dans une expression personnelle. Ces ateliers ont proposé de développer les compétences perceptives de la personne et de créer les conditions optimales pour aborder l’univers de la danse contemporaine. C’est dans ce lieu du sensible qu’elle a accédé à son propre potentiel créatif.

Equipe de création

Réalisation : Sandrine Aldrovandi et Tristan castella
Chorégraphie : Sandrine Aldrovandi assistée d’Annette Labry
Danseurs professionnels : Annette Labry, Mychel Lecoq, Julia Moncla et Valérie Thilinguirian
Danseurs résidents du foyer de logement pour personnes âgées Arpavie – _ Gustave Prost : Gilbert Astier, Monique Berger, Monique Gerbal, André Guicherd, Aimée Hug, Rolande Marquise et Nicole Tribondeau
Images, cadrages et montages : Tristan Castella
Musique : Tristan Castella et Les élèves de l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne : Valère Dorival, Kévin Lafort assistés de leur professeur Guillaume Dussably (MAO) ainsi que Josselin Bastide, Maëlenn Dano, Kerwin Marchand-Moury, Léa Pierre et Marie Surrel assistés de leurs professeurs Didier Puntos et Gérald Ventury (musique de chambre) et avec la participation de Tristan Dagonneau, Laureline Ferrara, Thalia Giovannelli, Manon Thivent (Beethoven).
Voix narrative : Amarine Brunet
Enregistrement, mixage et montage son (musique de chambre) : Benjamin Croizy
Montage son : Tristan Castella
Accessoires et décor : Jean-Pierre Garcia
Conception costume (manteau) : Odrée Chaminade
Photographie et animation d’image : Patrice de Saint Jean
Recueil de paroles et ateliers d’écriture : Annie Fantino Luyssen – Paroles de Plumes ETC…

Soutien

Ville de Villeurbanne
Direction des affaires culturelles – Délégation des personnes âgées et liens intergénérationnels

Remerciements

Ecole Nationale de Musique, danse et art dramatique de Villeurbanne
Le Rize – Villeurbanne
Laverie Top Lav et plus particulièrement Mr Philippe Hug
L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne
La ville de Saint Didier au Mont d’Or
Marion Villette et Laurent Burel
Tous les auteurs des textes recueillis dans les laveries automatiques de Villeurbanne
Toutes les personnes de la résidence Arpavie – Gustave Prost et plus particulièrement Dominique Balanche
et tous les généreux donateurs qui ont permis la réalisation de ce court métrage.

Presse